Travail en élevage porcin Concilier conditions de travail et performances
Dans le cadre de la semaine pour la qualité de vie au travail, l’Anact (agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail) et les Chambres d’agriculture de Bretagne, ont présenté un projet en cours dans des élevages porcins. Intitulé « une meilleure qualité de vie au travail pour des élevages performants », ce projet vise notamment à œuvrer pour l’amélioration des conditions de travail en élevage porcin.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
A l’origine de ce projet un double constat, rappelé par Thierry Debuc, chargé de mission à l’Anact. « Les éleveurs font de plus en plus appel à de la main d’œuvre salariée et la fidéliser devient un enjeu majeur ». De plus, poursuit Thierry Debuc, « les effectifs des élevages vieillissent. Certains se posent des questions sur la préservation des capacités physiques pour maintenir les performances ».
Thierry Debuc, «les éleveurs font de plus en plus appel à de la main d'oeuvre salariée» (© Web-agri)
Ce constat a été le point de départ de cette action collective. Une demande portée par les acteurs de la filière – éleveurs, techniciens de groupement – élus d’agriculteurs et élus de salariés. Validé par le Gis production porcine, ce projet est né en collaboration avec les chambres d’agriculture de Bretagne.
De 1 à 5 salariés pour les quatre élevages impliqués
Motivations des éleveurs partenaires du projet
|
Le souhait d’améliorer des conditions de travail dans chacun de ces élevages est dicté par des préoccupations différentes, liées à l’actualité propre de chaque exploitation, comme :
- Réorganisation d’élevage en cours,
- Projet de construction d’une nouvelle maternité
- Arrivée d’un nouveau salarié
- Réduction de la pénibilité du lavage des fosses
Partant des péoccupations des éleveurs, l'action vise à déterminer comment percevoir dans chaque élevage les conditions de travail pour préserver les conditions de travail des salariés et les performances de l’élevage.
« Voir s'il faut trouver une réponse technique ou du côté du comportement individuel », insiste Patricia Sessoum, (© Web-agri) |
Pour accéder à l'ensembles nos offres :